Présentation générale

 

La micro-crèche Le Nid Douillet accueille les enfants âgés de 10 semaines à 4 ans. C’est un lieu d’accueil intermédiaire entre un accueil collectif en crèche et un accueil chez une assistante maternelle, qui permet ainsi l’accueil « individualisé » des enfants encadrés par des professionnels de la petite enfance (éducatrice spécialisée, éducatrice de jeunes enfants, CAP petite enfance, assistante maternelle,…).

La micro-crèche est ouverte du lundi au vendredi en journée continue de 7h00 à 19h00. Les horaires d’ouverture pourront évoluer en fonction des besoins des familles.

La structure peut recevoir jusqu’à 10 enfants simultanément, une place d’urgence est possible pour des demandes ponctuelles et de courtes durées sous réserve de l’encadrement adéquat prévu par la loi.

La micro-crèche « Le Nid Douillet » propose plusieurs types d’accueil à la journée :

  • Accueil régulier : Il correspond à un accueil de l’enfant pour 30h par semaine et plus. (3 jours minimum)
  • Accueil occasionnel : Il correspond à un accueil de l’enfant pour 12h par semaine et plus. (2 demi-journées minimum)
  • Accueil ponctuel : Il correspond à un accueil de l’enfant pour 2h consécutives et plus en fonction des besoins des parents et des places disponibles.

Pour les enfants scolarisés la micro-crèche peut proposer un accueil les mercredis et vacances scolaires.

L'équipe

L’équipe est composée de :

  • Une éducatrice spécialisée et gérante de la micro-crèche. Responsable de la partie administrative, de la mise en place des projets, du pôle « atelier parentalité », de l’accueil et du bien-être des enfants et de leur famille
  • Une référente technique : chargée des relations avec la Protection Maternelle et Infantile (PMI), de la mise en place des projets éducatifs et pédagogiques, de certaines tâches du quotidien en lien avec les animatrices petite enfance et du relationnel avec les parents.
  • Deux animatrices de la petite enfance : chargées de l’accueil et du bien-être de l’enfant, de la mise en place des activités, de l’entretien des locaux et de l’équipement.
  • Des stagiaires en petite enfance pourront être accueillis au sein de la micro-crèche, ils complètent l’équipe éducative mais ne seront évidemment jamais seuls en poste sur la structure.
La pédagogie Montessori

La pédagogie de Maria Montessori repose sur quelques concepts clés, issus de sa connaissance approfondie du développement de l’enfant.

  • Le respect du rythme de l’enfant :

Le rôle principal de l’adulte est d’accompagner le bébé dans ses découvertes et l’enfant dans ses apprentissages et non de les « modeler » à notre manière. Maria Montessori a constaté que l’enfant dispose d’un « esprit absorbant » qui lui permet d’apprendre par lui-même. L’adulte doit lui faire confiance en respectant son rythme et ses besoins d’apprentissage. Son rôle est de l’accompagner par son regard bienveillant, un environnement adapté.

  • L’esprit absorbant de l’enfant :

Entre 0 et 6 ans, l’enfant dispose d’un « esprit absorbant » qui puise dans son environnement ce dont il a besoin pour se construire, d’un point de vue personnel, intellectuel et psychique. Maria Montessori appelle cette période la « période constructrice », et c’est selon elle la période de croissance la plus importante (le segment 0-2 ans étant le plus significatif). Durant cette période, l’enfant apprend seul et inconsciemment énormément de choses. En effet, que de changements entre le nouveau-né presque immobile, et le petit enfant de 2 ans qui marche, parle et se sert des objets avec précision ! Cela va même plus loin que l’apprentissage seul : l’enfant construit sa personnalité, forme son caractère. Il s’approprie le milieu dans lequel il vit, et ces impressions le marqueront à vie. Les habitudes, les coutumes, la langue, tout s’imprègne en lui. Cette période de la vie est selon Maria Montessori la plus importante, et celle où l’accompagnement intelligent de l’adulte est le plus nécessaire, pour aider l’enfant dans sa construction, et ne surtout pas le freiner.

  • Les périodes sensibles

L’enfant traverse un certain nombre de périodes dites « sensibles », au cours desquelles toute son attention est tournée vers une acquisition en particulier où il y met toute son énergie et sa concentration. Une fois l’acquisition faite, l’enfant ressent une grande joie, une paix intérieure et la sensibilité cesse.  Si l’enfant rencontre des obstacles à la pleine réalisation d’une période sensible (un environnement inadapté, un adulte l’empêchant de faire ses expériences…), il a comme « manqué le coche », et la capacité en question sera bien plus difficile à acquérir par la suite. Maria Montessori souligne également qu’en cas d’obstacle, l’enfant peut avoir des réactions très violentes, souvent qualifiées à tort de « caprices » par les adultes, alors qu’il s’agit en réalité de besoins intérieurs non satisfaits. Si l’enfant se calme immédiatement une fois qu’on le laisse agir, et se concentre sur sa tâche sans rien demander de plus à personne, alors c’est qu’il s’agissait bien d’une telle manifestation.

Selon Maria Montessori, lorsque ces besoins intérieurs de l’enfant ne sont pas satisfaits lors des périodes sensibles, c’est tout son développement psychique qui est entravé. La période de 0 à 6 ans étant la période constructrice de la personnalité de l’enfant, il en résulterait des déviations qui perdureraient tout le reste de la vie. Il est donc capital d’essayer de répondre au mieux à ces sensibilités, en essayant de les repérer pour proposer à l’enfant des activités et du matériel lui permettant de le combler à ce niveau.

Les périodes sensibles principales sont, de la naissance à 6 ans :

  • La période sensible de l’ordre :
  • La période sensible au mouvement (motricité fine et globale)
  • La période sensible au langage
  • La période sensible au raffinement sensoriel
  • La période sensible au développement social
  • La période sensible aux petits objets

 

  • Le libre choix des activités favorise l’apprentissage et la concentration

Maria Montessori explique que cette liberté permet à l’enfant d’agir selon sa force vitale intérieure. Il est le mieux placé pour savoir ce qu’il a besoin de faire. Guidé par cette force, il choisit les activités qui lui permettent de répondre au mieux à ses besoins du moment, selon ses périodes sensibles. Et forcément, il sera alors plus réceptif et plus concentré. De plus, l’enfant apprend ainsi à faire des choix en fonction de ses besoins, un apprentissage qui lui servira toute sa vie.

  • Un matériel adapté

Maria Montessori insiste sur l’importance du matériel, qui doit répondre à des caractéristiques bien précises ; notamment isoler la difficulté et permettre un contrôle de l’erreur, ainsi qu’être adapté à son stade de développement, en répondant à ses périodes sensibles.

  • L’enfant a besoin de bouger pour développer son intelligence

Selon Maria Montessori, la liberté de mouvement est essentielle à la construction psychique de l’enfant. C’est en bougeant qu’il prend conscience de son corps et de son environnement, apprend à coordonner ses muscles, à exercer sa volonté physiquement. Ainsi, il expérimente, et ses expériences nourrissent sa pensée en lui apportant diverses connaissances. Mouvement et esprit sont ainsi étroitement liés. Le petit enfant a donc besoin de se mouvoir librement dans le milieu pour se construire.

  • L’enfant a besoin de manipuler

De même que pour le mouvement général, Maria Montessori explique qu’il existe un lien très fort entre la main et le cerveau : le cerveau dirige la main, et le travail de la main nourrit le cerveau (en informations, sensations, expériences…). Lorsque la main et le cerveau travaillent ensemble, ce dernier fixe mieux les informations, et l’apprentissage est ainsi grandement facilité. Les activités manuelles sont donc un excellent stimulant intellectuel pour l’enfant. Au contraire, en privant l’enfant de travail manuel, on entrave selon elle son développement intellectuel et psychique.

  • L’auto-discipline

Maria Montessori est très claire sur ce point : l’obéissance doit aller de pair avec la volonté. Contrairement aux idées reçues, l’enfant est prédisposé à l’obéissance. Il aime obéir ! Mais pour cela, il doit le vouloir, et donc comprendre et être convaincu du bien-fondé des directives qui lui sont données. Elle dénonce l’éducation traditionnelle qui veut que l’enfant se soumette aveuglément à la volonté de l’adulte, ayant pour seules réelles motivations les menaces et la peur.

Entre 1 et 6 ans, l’enfant développe progressivement sa conscience et son contrôle de soi. Ce sont des acquisitions comme les autres, qui s’acquièrent avec le temps et la pratique.

 « C’est une erreur fondamentale de croire que la volonté de l’enfant doit être détruite pour qu’il obéisse, c’est-à-dire qu’il accepte et exécute ce qu’un autre a décidé. Si nous appliquions ce raisonnement à l’éducation intellectuelle, cela reviendrait à dire qu’il est nécessaire de détruire l’intelligence de l’enfant pour lui enseigner notre culture. » Maria Montessori

  • L’enfant est un être d’amour

L’approche de Maria Montessori est clairement une approche très humaine, qui se place du point de vue de l’enfant. La bienveillance en est le socle ! Elle invite l’adulte à plus d’empathie et de respect envers l’enfant. Elle condamne l’appellation de caprice, appelle à une éducation respectueuse de l’enfant, sans punition, ni récompense, basée sur la compréhension et la confiance mutuelle.
Elle rappelle que l’enfant est bon par nature. C’est un être d’amour : d’amour pour la vie, pour la découverte du monde, et par-dessus tout pour ses parents. Il les aime de manière inconditionnelle, leur accorde une confiance infinie, et ne cherche jamais à les fâcher. La majorité des conflits est due à l’incompréhension de l’adulte face à la nature si différente de l’enfant.

La motricité libre

Le bébé est « programmé » pour franchir des étapes motrices précises les unes après les autres, qui le mèneront à la marche. Il en est parfaitement capable sans intervention extérieure, et tire même de très grands bénéfices à franchir ces étapes seul, à son rythme. Donner la chance au bébé de faire ces expériences par lui-même est ce qu’on appelle la « motricité libre ».

La motricité libre c’est…

  • Laisser l’enfant évoluer à son rythme : on ne lui met pas de pression par des incitations trop précoces, on ne brûle pas les étapes…
  • Respecter son développement
  • Respecter sa physiologie : on ne le met pas dans une position pour laquelle son corps n’est pas encore prêt, ce qui exercerait sur lui de mauvaises tensions.
  • Le laisser découvrir son corps, ses sensations. Prendre conscience de ses capacités et les explorer pleinement.
  • Le laisser découvrir et s’approprier l’espace.
  • Lui permettre de mettre en place une motricité harmonieuse : trouver les bons appuis, le bon équilibre, être à l’aise dans le passage d’une position à une autre avec des mouvements fluides, une bonne coordination… La qualité de cet équilibre et de ces appuis lui servira toute sa vie.
  • Lui donner confiance : quelle fierté d’y être arrivé tout seul !
  • Lui permettre de développer son autonomie.
  • Lui permettre d’apprendre à gérer ses premières frustrations, de trouver par lui-même des solutions à des problèmes.

En prévoyant un espace au sol adapté et sécurisé. Au départ, un tapis souple un mobile et quelques jeux. Plus tard, on veillera à ajouter dans son espace de jeu des supports variés tels que des caisses, petits fauteuils et autres, qui pourront lui servir d’appuis pour ses redressements.

En le laissant évoluer librement au sol : on l’accompagne par notre présence rassurante (de près ou de loin), nos encouragements, mais on ne fait pas à sa place… On a recours le moins possible au transat et au parc, qui entravent sa liberté de mouvement et sa découverte de l’espace. On bannit les trotteurs et table d’activités qui mettent l’enfant debout avant qu’il n’y soit prêt.

En ne le mettant pas dans une position qu’il n’a pas acquise seul/dont il ne peut se défaire seul.

En lui mettant des vêtements confortables, qui n’entravent pas ses mouvements. Le laisser le plus possible pieds-nus ou à défaut en chaussettes ou en chaussons très souples lorsqu’il évolue au sol. Pour l’extérieur, prévoir des chaussures souples, et

non pas de chaussures montantes et rigides

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Le zéro déchet

Le Zéro Déchet est une démarche visant à réduire au maximum notre production de déchets. Il s’agit bien de revoir son mode de consommation afin de produire moins de déchets à la source, et non pas simplement de mieux intégrer le recyclage dans nos modes de vie. En premier lieu, le meilleur déchet, c’est celui qu’on ne produit pas.

Pour réduire nos déchets, le problème doit être pris à la source par les politiques et les industriels (revoir les modes de production, l’utilisation de matières premières, les circuits de distribution, etc.). Mais cela peut aussi venir d’une action individuelle. Par des actions simples, il est tout à fait possible de réduire la quantité de déchets générés par un foyer, un établissement, une collectivité et de limiter ainsi notre impact sur la planète.

Chacun peut, pour cela, s’aider de quelques règles simples, comme celles des 5 R préconisées par Béa Johnson :

  • Refuser ce dont on n’a pas besoin (publicités, emballages cadeaux, cadeaux commerciaux non utiles…)
  • Réduire ce dont on a besoin (meubles, vêtements…)
  • Réutiliser en remplaçant tout produit jetable par un équivalent réutilisable (ceci inclut de faire ses courses avec des contenants réutilisables) et en achetant d’occasion.
  • Recycler ce qu’on ne peut pas refuser, réduire ou réutiliser (il reste donc très peu de matériaux à recycler).
  • Composter le reste (détritus organiques : épluchures de fruits et légumes, mais aussi peluches de sèche-linge, ongles et cheveux coupés, balayures, etc).

Enfin, comme le rappelle la Famille (presque) Zéro Déchet : En visant le Zéro Déchet, vous touchez logiquement à tous les pans de votre vie. Le Zéro Déchet, ce n’est pas seulement une question d’emballages dans votre poubelle, c’est une occasion de faire un choix de vie et de société.

C’est ainsi qu’à la micro-crèche « Le Nid Douillet » nous veillerons un maximum à limiter nos déchets afin de respecter cet objectif du zéro déchet et ainsi transmettre aux enfants et à leur famille une valeur chère à nos yeux et à notre environnement.

Concrètement voici quelques illustrations que nous mettons en œuvre au Nid Douillet :

  • Utilisation de couches, lingettes et essuie tout lavables
  • Utilisation au maximum de produits biologiques, naturels et écologiques tant pour l’hygiène des enfants que pour l’entretien des locaux
  • Valorisation des circuits courts (traiteur bio de la région, achats de produits locaux, fournisseurs éthiques)
  • Création d’un compost pour les déchets organiques
  • Utilisation d’une fontaine à eau
  • Limitation au maximum des matières plastiques